Sandrine, Chantal, Jean-Louis et Quentin sont placiers à la Ville d’Angoulême. Quand nous leur avons proposé de témoigner de leur quotidien pendant le Covid-19, ils n’ont pas hésité : d’accord, mais tous ensemble ! Une façon de symboliser leur solidarité et leur implication. Deux qualités qui leur permettent d’assurer, semaine après semaine, le déroulement serein des marchés de Victor Hugo, Saint-Cybard, Ma Campagne et autour des halles centrales. “Au début de la crise, nous avons travaillé en étroite collaboration avec les commerçants pour réorganiser les marchés. Il s’agissait de mieux les répartir dans l’espace afin de respecter les distances sanitaires de sécurité.” Une disposition qu’il faut sans cesse adapter en fonction du nombre de places occupées. “Cette coopération avec les commerçants nous a permis de mieux nous connaitre mutuellement, d’appréhender plus précisément les besoins et contraintes de chacun. C’est précieux aujourd’hui mais cela sera un plus indéniable quand la vie normale aura repris son cours.”
Une fois le marché ouvert au public, aidés par les agents de surveillance de la voie publique, il leur faut alors réguler l’affluence à l’intérieur de la zone barriérée qui délimite désormais chaque marché. “Le principe est simple : pas plus de 100 personnes en même temps !” Un contrôle nécessaire puisque un marché comme Victor Hugo accueille actuellement jusqu’à 1100 personnes un dimanche matin.
Autre mission quotidienne : rappeler et faire respecter les gestes barrières ainsi que les règles d’espacement dans les files d’attente. Avec pédagogie mais fermeté si besoin. “Dans leur très grande majorité, les gens obéissent aux consignes mais nous restons vigilants en permanence… Avec le temps qui passe, un certain relâchement peut vite se faire sentir !”
En savoir plus sur l’organisation actuelle des marchés
À noter : la Ville d’Angoulême a décidé de la suppression des droits de place pour les marchés alimentaires et des loyers pour les halles pendant toute la durée de la crise sanitaire.