Suite à l’intrusion dont ont été victimes les systèmes informatiques de la Ville et GrandAngoulême subie dans la nuit du 23 au 24 juillet dernier, la municipalité se mobilise pour restaurer un service public de qualité.
Constatée dès 7h30, l’attaque a touché les 250 serveurs de la mairie et de GrandAngoulême. Conséquence : une paralysie de l’informatique et de la téléphonie. Une cellule de crise s’est réunie dès le lundi 24 entre les deux collectivités. La priorité ? Maintenir les services ouverts au public. « Nous avons rétabli dès le mardi les numéros d’accueil de Allô Mairie et de Grand Angoulême, créé de nouvelles adresses mail, changé les téléphones et les agents ont ressorti papier et crayon » détaille François Elie, le conseiller délégué aux ressources humaines et à la qualité du service public.


« Tous les services publics fonctionnent, que ce soit l’état civil, les titres d’identité, l’accueil aux familles pour la rentrée ou le CCAS et ils ont tous de nouveaux numéros dédiés » confirme l’élu. Dès le mardi 25, la société NOVENCI, experte en cybersécurité, est venu appuyer le service informatique, fortement mobilisé pour réaliser un diagnostic des serveurs, récupérer les données mais aussi construire au plus vite un système informatique provisoire. Mi-août, deux logiciels prioritaires ont été réinstallés, l’un pour les ressources humaines, l’autre pour les finances afin d’assurer un fonctionnement minimum.
Parallèlement, les investigations se poursuivent, tant de la part de la police judiciaire que de la Cnil(Commission nationale de l’informatique et des libertés) ou de l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information).