L’oiseau est là, suspendu entre l’arbre et l’étoile ! Ça piaille, siffle, roucoule, hulule, gazouille, pépie, craquette, trompette… Hymne flottant des beaux jours.
Le public assiste à ce grand chambardement de la nature. Flûtes, bambous, guimbarde, appeaux, kalimba, carillon, ocarina se mêlent à la harpe, à la lyre, à la clavietta pour un voyage sylvestre à la fois doux et coloré.
Les voix des deux chanteuses jaillissent avec une énergie enfantine et facétieuse et se glissent avec malice au creux de l’oreille jusqu’à virevolter au-dessus de nos têtes. Les modulations de timbre, les souffles, les onomatopées, les interjections, les polyphonies, le son pur a cappella ou enrichi par des couleurs instrumentales variées participent à l’éclosion d’une « symphonie pastorale ».
De Janequin à la musique des pygmées en passant par des onomatopées ou musiques de jazz se crée un langage rythmique et mélodique en miroir avec celui de la nature.
Par la Cie Sing Song