Partez à la découverte des Murs Peints BD d’Angoulême.
1. « Natacha et P’tit Bout d’Chique » de François Walthéry – au coin de la rue de l’Arsenal et de la rue Hergé. Ce mur peint est l’œuvre de Walthéry, un dessinateur belge. Il commence sa carrière comme assistant au studio Peyo. Il travaille alors sur Les Schtroumfs et Benoît Brisefer. C’est en 1970 qu’il crée, avec Gos et Delporte, son héroïne Natacha. C’est une hôtesse de l’air qui voyage au quatre coins du monde et qui, avec son ami Walter, un steward, se sort de mille situations périlleuses… La série compte 21 tomes à ce jour. A la fin des années 80, apparaît P’tit bout d’chique. Si Natacha c’est l’aventure, P’tit bout d’chique c’est la poésie et la tendresse. Voici les deux héros réunis sur cette fresque à hauteur d’homme.
Année : 1999.
2. « Le Baron Noir » de Got et Pétillon – rue Hergé, proche de la Caisse d’Epargne. Il faut lever la tête pour apercevoir le Baron noir ! Cet aigle est le personnage principal de la bande dessinée de Got et Pétillon, prix du meilleur album au festival international de la bande dessinée en 1977. « Le baron noir » est un comic strip publié au départ dans le quotidien « Le matin de Paris » de 1976 à 1981. La BD met en scène des moutons face à un aigle, le Baron Noir, leur plus terrible prédateur. Cette bande dessinée est une parodie et une critique très drôle de notre société. Ici, en un seul dessin, en un seul gag, on retrouve tout l’humour de la série. René Pétillon, le dessinateur, a reçu le grand prix du festival de la bande dessinée d’Angoulême en 1989.
Année : 1999.
3. « Gaston et Prunelle » de Franquin – rue Hergé, passage Marengo, fenêtre 1er étage. Tout le monde connaît Gaston le plus grand gaffeur de tous les temps ! On peut le voir ici jouer du gaffophone, une sorte d’immense harpe produisant des sons que la plupart des gens trouvent franchement désagréables. C’est en tout cas le cas de Prunelle, le chef de bureau de Gaston qui, rouge comme une pivoine, hurle depuis la fenêtre du dessous. Gaston a été créé en 1957 par André Franquin (1924-1997), un grand dessinateur belge. Franquin est une des plus grandes figures de la BD franco-belge. Il a reçu le grand prix du festival international de la bande dessinée d’Angoulême lors de la première édition, en 1974. Outre Gaston, il est « l’inventeur » de Spirou et Fantasio, Modeste et Pompon, le Marsupilami… Les aventures de Gaston n’ont pas été continuées après la mort du dessinateur. Mais on ne se lasse pas de lire et relire les incroyables gaffes de ce personnage hors du commun… La série a été adaptée à la télé. Un film en prises de vues réelles, « Fais gaffe à la gaffe ! » retrace ses aventures. Il n’est malheureusement pas franchement réussi…
Année : 1999.
4. « Le Monde de René GOSCINNY » de MOON et CATEL – à l’angle de la rue Goscinny et de la Rue Jules Michelet. Il s’agit du 25e mur peint de la ville, et le premier représentant un auteur. Réalisée par MOON et l’autrice CATEL, à la demande d’Anne Goscinny, cette œuvre monumentale de 270m2 met à l’honneur René Goscinny en le montrant dans son atelier entouré de ses plus célèbres créations : Astérix, Lucky Luke, Iznogoud et le Petit Nicolas.
5. « 1er RIMA ancré dans sa ville » de Fawzi Baghdadli de l’Atelier du Marquis – rue du tunnel. Le 26e mur peint d’Angoulême à l’effigie du 1er régiment d’infanterie de marine d’Angoulême a été inauguré en novembre 2020. Le mur situé rue du tunnel est visible depuis le boulevard de la République. Cette fresque composée d’éléments marquants de l’histoire du régiment est signée de Fawzi Baghdadli de l’Atelier du Marquis. En partenariat avec le 1er RIMA, la Mairie d’Angoulême a confié la réalisation de l’ouvrage à Cité Création.
6. « La Fille des Remparts » de Max Cabanes – 5 boulevard Pasteur. Ce mur peint est un trompe l’œil. Remarquez comment l’artiste a utilisé l’environnement : la rambarde de pierre, les fenêtres de la maison et bien sûr le paysage qu’offre le point de vue que la jeune fille regarde, comme vous le ferez vous aussi, dans quelques instants. Ce mur peint est l’œuvre de Max Cabanes, auteur, entre autres, de la série « Dans les villages », « Le grec » et de one-shot comme « Contes fripons » ou « Colin-maillard ». Max Cabanes a obtenu le grand prix du festival international de la bande dessinée d’ Angoulême en 1990. Ce grand prix est remis à un auteur pour l’ensemble de son œuvre.
Année : 2004
7. « Uderzo dans son cosmos » 10 Boulevard Pasteur
Cette œuvre créée par François Boucq et réalisée par l’artiste muraliste Moon rend hommage au papa d’Astérix et Obélix. Au centre de cette immense fresque de 200 m2, Albert UDERZO est installé à sa table de dessin d’où surgissent ses héros. L’hommage sera complété par la création d’un menhir à la gare.
Année : 2021.
8. « Titeuf » de Zep – 43 boulevard Pasteur. Le mur peint Titeuf est la reprise d’une planche d’un des album. Un gag complet. Le mur a été inauguré en 2005, année où Zep a été président du festival international de la bande dessinée. Il s’est dégradé très vite, a été restauré et inauguré à nouveau, en présence de l’auteur, lors du festival 2012. Titeuf et sa mèche immensément célèbre est un personnage créé par Philippe Chappuis, dit Zep, un auteur suisse de bandes dessinées. La série compte une quinzaine d’albums, traduits en 25 langues, qui se sont vendus à près de 20 millions d’exemplaires. Les aventures de Titeuf ont été adaptées en série télé et un film d’animation écrit et réalisé par Zep est sorti en 2011.
Année : 2005.
9. « Mémoires du XXe Ciel » de Yslaire – Square Saint André. Cette fresque créée par Yslaire, nichée au cœur de la ville dans le square Saint-André est sans doute la plus romantique de tous les murs peints de la ville. Le plus tragique également. Observer cette fresque nous oblige à un regard circulaire qui embrasse le square tout entier et nous fait voyager en nostalgie… Pourquoi donc un regard circulaire ? Regardez donc cette ombre, à droite, au dessus des personnages. D’où vient-elle ? Retournez-vous, et levez la tête… Yslaire est un auteur de BD dont les deux séries phares sont « Sambre » et « http://www.xxeciel.com ».
Année : 1999
10. « Réalité, Sortie de Secours » de Marc-Antoine Mathieu – rue de Beaulieu (face au n°50). Vous voici devant une véritable bande dessinée. En effet, en quelques images, c’est bien une histoire complète que vous propose l’artiste en utilisant parfaitement le support du mur, en jouant avec lui. C’est un des seuls murs peints de la ville, avec celui de Zep, qui utilise la technique propre à la BD de la suite d’images séquentielles. Ce mur peint est l’oeuvre de Marc Antoine Matthieu. Il est l’auteur de la série « Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves », dont le premier tome a reçu l’alph-art du coup de cœur lors du festival international de la bande dessinée en 1991. Son album « Dieu en personne », paru en 2010 a reçu de nombreux prix. Ce mur peint, très endommagé il y a quelques années, a été entièrement restauré il y a peu.
Année : 1999
11. « Les Coulisses du Théâtres » de Dupuy-Berbérian – intersection rue Carnot et rue J.Rostand. Vous découvrez ici les coulisses du théâtre. Ce mur peint est l’œuvre des quatre mains des dessinateurs Philippe Dupuy et Charles Berberian. Ces deux là se sont rencontrés en 1983. Ils ont édité leur première BD en 1985 et n’ont plus jamais cessé de travailler ensemble. Leur série phare est « Monsieur Jean ». Elle compte 7 tomes. Le tome 4 de la série, « Vivons heureux sans en avoir l’air », a reçu le prix du meilleur album au festival d’Angoulême en 1999. Ils ont reçu le grand prix du festival en 2008. Dupuy et Berberian sont également illustrateurs. Grands voyageurs, ils ont également publié plusieurs carnets de voyages.
Année : 2006
12. « Voyage au Travers des Images » de Philippe Druillet – 44 rue de Montmoreau (pignon sur le boulevard Churchill). A Angoulême, la Fresque « Voyage au travers des images » conçue par Philippe Druillet, réalisée par CitéCréation a été inaugurée le 31 janvier 2015, en présence de l’auteur. Interprétation et traitement artistique de la maquette de Philippe Druillet pour le mur peint « Humanoïdes associés » réalisé en 1983, à Angoulême.
Année : 1983 – Réhabilité en janvier 2015.
13. « Les Pieds Nickelés » de Pellos – rue Jean Fougerat. Dessinés dans deux fenêtres en trompe l’œil, vous pouvez reconnaître les célèbres « pieds nickelés » : Ribouldingue, Filochard et Croquignol. Ces personnages ont été créés en 1908 par Forton, l’un des pionniers français de la bande dessinée. Ils ont connu un énorme succès et plusieurs dessinateurs. Parmi eux, Pellos qui, après la deuxième guerre mondiale, a imaginé et dessiné plus de 100 aventures des trois compères. Il a également dessiné, en 1937, ce qui est considéré comme la première bande dessinée de science fiction française : « Futuropolis ». Pellos, né en 1900 et mort en 1998 a reçu en 1976 le grand prix du festival international de la bande dessiné d’Angoulême.
Année : 1999
14. « Avec le Temps » de François Schuiten – rue des Frères Lumières. Avant de devenir une ville d’images et de bande dessinée, Angoulême a été une ville de papier. En bord de Charente, en particulier, on trouvait de nombreuses papeteries, dont celle du Nil. Ce mur peint est un hommage à ce passé industriel. Il est l’œuvre de François Schuiten, un belge, auteur, entre autres, de « Cités obscures » avec Benoit Peeters. Cette série compte une dizaine d’albums plus de nombreux hors séries. Schuiten a reçu le grand prix du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême en 2002 et a été président de l’édition suivante du festival (2003). Avec Peeters, il a également reçu le prix du meilleur album en 1985 pour « Les cités obscures : la fièvre d’Urbicande ».
Année : 1998
15. « Blake et Mortimer » de Juillard et d’après E.P. Jacobs – 80 rue Saint Roch. Voici deux personnages mythiques de la bande dessinée ! Blake et Mortimer ont été créés en 1946 par le dessinateur belge Edgar P Jacobs. Après sa mort, en 1989, la série a été reprise par de nombreux scénaristes et dessinateurs : Bob de Moor, Jean Van Hamme, Ted Benoit, Yves Sente, André Juillard, René Sterne, Chantal de Spiegeleer, Aubin Fréchon… La série compte 17 tomes : 8 dessinés par le créateur, 9 par ses successeurs. Ce mur peint est signé par Yves Sente (scénariste) et André Juillard (dessinateur) qui ont réalisé ensemble 5 des aventures de Blake et Mortimer. André Juillard a reçu le prix du meilleur album du festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 1995 pour « Le cahier bleu ». Il a reçu le grand prix en 1996.
Année : 2000
16. « New-York Sur Charente » de Nicolas de Crécy -15 bis rue de la Grand Font. Cette fresque est immense et très impressionnante, occupant la totalité d’un mur d’immeuble. Elle a une surface de 260 mètres carrés environ. Très onirique, elle nous rappelle que le premier nom de New-York fut Nouvelle-Angoulême. Elle est inspirée de « New-York sur Loire », 3° tome de la série « Le bibendum céleste ». Elle est l’œuvre du dessinateur Nicolas de Crécy. Diplômé de la première promotion de l’école des Beaux Arts d’Angoulême, en 1987. Celui-ci a obtenu le prix du meilleur album au festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 1998 pour « Léon la came », avec Sylvain Chomet.
Année : 2001
17. « L’Archiviste » de François Schuiten – Archives Départementales 24 avenue Gambetta (au-dessus de la gare d’Angoulême). Ce n’est pas tout à fait un mur peint, mais 1 million de trous sur des plaques en inox reproduisent un dessin de F. Schuiten sur 2.000 m2 de façade. La tour des archives départementales se métamorphose grâce à François Schuiten, dessinateur belge de Bande Dessinée. En effet, 800 plaques d’inox forment une image qui est en rapport avec la mission qu’abrite le monument à savoir : les archives départementales.
18. « Lucky Luke, les Dalton et Jolly Jumper » de Morris – 58 avenue Gambetta. Tout le monde connaît Lucky Luke, le cow boy qui tire plus vite que son ombre, Jolly Jumper, le cheval le plus rapide de l’ouest et les frères Dalton : Joe, le plus méchant, Jack, William et Averell, le plus bête. Tous ces personnages ont été crées par Morris, un dessinateur belge (1946-2001), en 1946.
Pour les premières aventures, Morris fait lui-même les scénarios mais, à partir de 1955, il confie ce travail à René Goscinny. Ils travaillent ensemble jusqu’à la mort du grand scénariste en 1977. Après Goscinny, Morris travaille avec d’autres scénaristes (Greg, Bob de Groot…). Après le décès de Morris, Achdé reprend le personnage, s’entourant de scénaristes prestigieux : Laurent Gerra, Daniel Pennac, Tonino Benacquista. Les aventures de Lucky Luke ont connu de nombreuses adaptations en série télé, en jeux vidéo, en film d’animation et en film en prises de vues réelles.
Année : 2001
19. « Un samedi à Malakoff » de Franck Margerin -153 avenue Gambetta. Vous n’êtes plus à Angoulême. Nous ne sommes plus aujourd’hui… Nous sommes à Malakoff, en banlieue parisienne, dans les années 60. Vous êtes avec Lucien, dans la rue et vous le regardez passer sur sa moto. Lucien, c’est le rocker à la banane, le personnage fétiche de Frank Margerin, dessinateur français qui a reçu le grand prix du festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 1992. La série compte 12 tomes. Lucien a une particularité rare en BD : il vieillit ! Ainsi, dans le dernier album paru (en 2011), il a 30 ans de plus que dans le premier tome (paru en 1982). Lucien vieillit, mais il nous fait toujours autant rigoler !
Année : 2000
20. « Sales Mioches » de Berlion et Corbeyran – Rampe d’Aguesseau. Ce mur peint est l’œuvre d’Olivier Berlion, un dessinateur de bandes dessinée lyonnais. En 1992, au festival d’Angoulême, il rencontre Eric Corbeyran, un scénariste. La sympathie entre les deux est immédiate et ils décident de collaborer. S’ensuivent la série « Le cadet des Soupetard » et « Lie de vin ». « Sales mioches » suivra bientôt. Cette série qui compte 8 albums se passe à Lyon dans les années 60. Dans une ambiance à la Prévert et à la Doisneau, on suit les aventures d’une bande de gamins traîneurs de rues. Ils survivent dans la ville grâce à leur roublardise et à des petits boulots plus ou moins honnêtes.
Année : 2003
21. « Le Jardin Extraordinaire » de Florence Cestac – 24 bis rue Pierre Sémard. Vous voici dans un monde d’insectes et de bambous-immeubles aux fenêtres bien réelles… Oui ! Vous êtes bien dans le monde de Florence Cestac. Cette illustratrice et dessinatrice de bande dessinée travaille aussi bien pour les petits que pour les grands. Elle a collaboré à L’écho des savanes, Charlie, Pilote…
Elle est l’auteur de très nombreuses œuvres. Sa série phare, « Les Deblok » compte 7 tomes. Florence Cestac a reçu le grand prix du festival international d’Angoulême en 2000.
Année : 2001
22. « La Guitariste » de Loustal – rond-point de la Madeleine. Ne vous sentez vous pas attiré irrésistiblement par cette peinture ? Cela est dû à la parfaite utilisation de la totalité de la surface du mur et à la perspective. Le spectateur est aspiré avec les musiciens… En quelques instants le voici sur la plage. On rêve de tropiques ! Ce mur peint réunit plusieurs des passions de Loustal, dessinateur et illustrateur français :
– Le voyage d’abord : Loustal est un grand voyageur. Il a publié de nombreux carnets de voyages.
– La musique ensuite : Loustal a été souvent inspiré par la musique comme dans « La note Bleue » en BD, ou dans ses illustrations pour la revue « Rock and folk ». Il est donc à la fois auteur de BD, grand voyageur, grand illustrateur, peintre, mais aussi photographe. A ce jour, son œuvre compte plus de 80 ouvrages, tous genres confondus.
Année : 2005
23. « Chassez le Naturel » de François Boucq – boulevard Duroselle. Les animaux chargent !
On retrouve, dans cette gigantesque fresque de 240 mètres carrés l’un des personnages fétiches de François Boucq : Jérome Moucherot. Cet agent d’assurances zêlé, vêtu d’un étonnant costume léopard est né en 1984, quand il fait une apparition dans le recueil d’histoires courtes « Les pionniers de l’aventure humaine ». En 1994, il devient le héros de sa propre série. Jérome Moucherot vit dans un monde étrange, une jungle dont les habitants ressemblent fort à des animaux. Ce monde déjanté est le théâtre d’une critique acide et drôle de notre société. Boucq a reçu le prix du meilleur album du festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 1986 avec « La femme du magicien » et a reçu le grand prix en 1998.
Année : 2000
24. « Boule et Bill » de Roba – 109 bis rue de Montmoreau. Boule et Bill font de la balançoire sur le pignon d’une maison. Voici le mur peint créé par Roba, dessinateur belge (1930-2006). Ses deux célèbres personnages sont nés en 1959. Jean Roba a dessiné des dizaines d’albums des aventures de Boule et Bill. Le dessin a été repris par Laurent Veron. Outre les albums de BD, Boule et Bill sont les héros de séries télé. Un film en prise de vue réelle contant leurs aventures, avec Marina Foïs et Franck Dubosc, est sorti en 2013.
Année : 2001
25. « Cubitus » de Dupas – 250 rue de Montmoreau. Voici un gag de Cubitus. Ce gros chien blanc est né en 1968 du pinceau de Dupa, un dessinateur belge (1945-2000). Cubitus marche sur deux pattes et parle. Ce qu’il aime par dessus tout, c’est manger, dormir et embêter le chat Sénéchal, son meilleur ennemi. Dupa a dessiné 39 albums de Cubitus. Après sa mort, le personnage a été repris par Michel Rodrigue (dessinateur) et Pierre Aucaigne (scénariste). La série s’appelle maintenant « Les nouvelles aventures de Cubitus et compte une dizaine d’albums.
Année : 2000
26. « Les Héros de la BD » de Erro – boulevard Jean Moulin (face au collège Pierre Bodet). Sur la façade du boulevard Jean Moulin, même de loin, on ne peut pas le rater : une multitude de héros aux couleurs pétantes, de Batman à Lucien, en passant par Tintin, Lucky Luke ou Natacha.
Année : 1982
27. « Kirikou » de Michel Ocelot – intersection rue de Saintes et rue Saint Cybard. Le petit personnage de Kirikou gambade sur le mur qui lui est dédié. Il court si vite qu’il laisse derrière lui, dans son sillage, une trainée de poussière lumineuse. Des diodes bleues s’éclairent les unes après les autres pour marquer la vitesse.
Année : 2013
28. « Le Défilé » de Turf – sur 3 immeubles (D, E et F) boulevard Jean XXIII.
Défilé loufoque sur trois façades d’immeubles voisines avec la particularité de se lire différemment le jour et la nuit. D’un côté le défilé royal, de l’autre celui du peuple (mis en lumière la nuit), soit une centaine de personnage.
Année : 2014
Conception et réalisation : ©Citécréation
Ne pas oublier L’Obélisque du papa d’Obélix sur le parvis de la gare ! C’est l’institut René-Goscinny qui a initié sa création. Cet obélisque BD, créé pour rendre hommage à René Goscinny, scénariste d’Astérix, a été érigé sur le parvis de la gare d’Angoulême. Le monument pèse 7 tonnes et mesure 4,5 mètres de haut. On y retrouve les répliques cultes des albums d’Astérix. C’est au total 82 citations extraites des œuvres du scénariste dont Astérix, Lucky Luke, Iznogoud, Le Petit Nicolas, Les Dingodossiers… Certaines de ces formules nous sont familières : « Ils sont fous ces romains », « Avoir peur que le ciel nous tombe sur la tête », « Tirer plus vite que son ombre »…
Ce monument est un hommage à la bande dessinée tout entière. Cette œuvre – le plus imposant monument d’Europe dédié à la bande dessinée – a été sculptée par un tailleur de pierre du Lubéron, Gaspard Lepelerie.