Les 30 août et 1er septembre 2019 se tenait l’évènement “Ce sera mieux demain”, organisé par l’association Saxifraga au jardin vert. Durant deux jours de festivités, en parallèle des autres animations, le sculpteur Thomas Petit, Inspiré par le mythe de la nymphe Daphnée, y achevait la sculpture entamée une quinzaine de jours plus tôt.
Daphnée y est représentée en pleine transformation. Thomas Petit nous explique : “en plus d’évoquer l’histoire de la mythologie grecque adaptée des Métamorphoses d’Ovide, il s’agit d’une représentation de la femme qui incarne l’humanité enracinée dans la terre et qui porte dans sa chevelure la cime des arbres, soit la canopée, un réel écosystème. C’est une manière pour moi de sensibiliser le spectateur à respecter notre environnement.”
La sculpture est offerte, après tirage au sort, à Daniel Crumb. Compte tenu de la dimension de l’ouvrage, et du manque de place disponible chez lui, il en fera don à la ville.
Durant son premier hiver passé au jardin vert, à l’emplacement de sa création, Daphnée sera vandalisée de graffitis et de jets de pierres.
De la restauration au déplacement de l’œuvre
Sur commande de la Direction de la Culture, la restauration s’organise et une nouvelle destination de l’œuvre est trouvée. Ainsi, durant trois jours, Thomas Petit revient au chevet de Daphnée afin de lui redonner ses formes originales et y ajouter des détails végétaux.
Le 22 juillet 2020 s’achèvent les travaux de restauration. Daphnée, sculptée à partir d’un bloc de calcaire issu des carrières de Thénac, de plus d’une tonne, est déplacée le 23 juillet de plusieurs mètres à l’aide d’une grue vers l’arrière d’un des bassins du jardin vert.