Georges Chavanes est décédé ce mardi 8 octobre 2019 au Centre Hospitalier d’Angoulême à l’âge de 94 ans.

La mairie d’Angoulême met à votre disposition un cahier de condoléances à l’accueil de l’hôtel de ville.
Ses obsèques seront célébrées à Lalouvesc, dans l’Ardèche, samedi à 14h30. Une cérémonie religieuse aura lieu lundi 14 octobre à 11 heures à la cathédrale d’Angoulême.

Une minute de silence sera observée à 9h30 le lundi 14 octobre à 9h30 dans la cours de l’Hôtel de ville.

Georges Chavanes
Industriel et homme politique. Né à Alger en 1925. Ingénieur des mines et de l’Institut électrotechnique de Grenoble, il entre aux moteurs Leroy-Somer à Angoulême où il s’affirme au point de succéder à son fondateur, Marcellin Leroy, et de devenir le président du directoire du leader européen des moteurs électriques de moyenne puissance (1958 à 1966). Président de la CODER (Commission de développement de Développement Économique Régional) en 1968, de l’Institut pour le développement industriel de l’Ouest atlantique (1980), de l’Agence nationale pour le développement d’entreprises (1982-1985), il devient député de la Charente (1986) et est réélu en 1988 et 1993. Ministre du Commerce et de l’Artisanat dans le gouvernement Chirac (1986-1988), il est élu maire d’Angoulême en 1989 et le demeure jusqu’en 1997. Il est également le président du district du Grand-Angoulême et du Syndicat mixte pour le développement industriel de l’agglomération d’Angoulême depuis 1989. C’est encore à Georges Chavanes que l’on doit le redressement financier d’Angoulême.
Sur un autre plan, son action est également notable : grâce à ses responsabilités industrielles (au conseil de surveillance de Leroy-Somer) et de développement local, il est l’instaurateur d’une politique dite de « l’usine à la campagne » qui va profondément marquer la Charente…
Extrait du dictionnaire des Charentais célèbres

« Ce que tout un chacun ne sait pas forcément, et que j’ai appris depuis que je suis maire, c’est le profond respect qu’il inspire encore, en 2019, aux employés de la ville d’Angoulême, qui eurent l’honneur de le connaître. Un respect basé sur la réciprocité ; celle d’un homme guidé par la considération qu’il avait pour les autres ; celle d’un humaniste, profondément fier de sa ville, fier de ses habitants, fier de ses collaborateurs. » Xavier Bonnefont