La salle d’évolution sportive, mitoyenne de la Maison des Habitants de Basseau, n’a pas de nom actuellement. La Ville d’Angoulême propose à tous les habitants de participer à sa dénomination, en choisissant parmi les noms de trois femmes reconnues pour leur engagement en faveur du sport et de la culture pour tous-tes. Découvrez leurs parcours et faites votre choix !
Magali ROUSSET
Sportive de Haut Niveau en sport adapté
Née en 1984
Licenciée au TTGP (Tennis de Table du Gond-Pontouvre).
Magali ROUSSET est un exemple de mérite, de volonté et tout simplement un modèle d’excellence dans le sport et le tennis de table. Arrivée toute jeune adolescente dans une structure de l’IME (Institut Médico Pédagogique) de Montmoreau il y a 20 ans elle découvre le sport et la pratique du tennis de table et démontre très vite des facultés exceptionnelles. Avec un palmarès incomparable elle est championne de France sport adapté sans interruption entre 2008 et 2018, sur le plan européen elle décroche sa première médaille de bronze en 2002 et collectionne pas moins de 12 médailles, dont titre en double dames en 2008 et titre en mixte en 2012. Niveau mondial Magali c’est encore au moins 5 médailles de bronze, de l’argent et surtout un titre de championne du monde double mixte en 2009.
Sa dernière épreuve officielle en date (covid oblige) le tournoi TQO pour les JO 2021 paralympique, sa route est barrée par Léa Ferney (qui sera médaillée d’argent lors de l’épreuve à Pékin) !
Caroline MARCOMBES
Engagée dans l’organisation du Tennis en Charente
1944 – 2016
Dans les années 80 Caroline MARCOMBES s’engage très rapidement dans l’organisation du Tennis Charentais au sein du Comité Départemental et ne le quittera jamais.
Présidente du Tennis Club Municipal Angoulême (TCMA) de 1988 à 1997, elle est fière de ce club situé aux Trois Chênes qui a joué pendant 2 ans en Nationale 1B.
De 1995 à 2000 elle a œuvré en tant que Secrétaire Générale de la Ligue Tennis Poitou Charentes, Vice-Présidente et en tant que responsable des compétitions internationales ce qui a permis l’organisation de la Copa Del Sol (à Royan) et de la Coupe de Galéa (à La Rochelle) qui sont encore aujourd’hui organisées par la Ligue Nouvelle Aquitaine.
En 1995, Madame MARCOMBES organise la Copa Del Sol au TCM Angoulême.
En 2001, elle est élue Présidente du Comité Départemental de Tennis de la Charente, fonction qu’elle assurera jusqu’en 2008. Elle restera au sein du Comité Directeur du Comité de Tennis de la Charente jusqu’en 2016.
En 2003 elle est médaillée de Vermeil de la Fédération Française de Tennis.
Caroline sera Secrétaire Générale du TCM Angoulême de 2011 à 2016.
Christiane FAURE
Instigatrice des politiques culturelles d’éducation populaire
1908 – 1998
Christiane Faure est née le 30 août 1908 à Oran.
Elle obtient la première partie du certificat d’aptitude à l’enseignement secondaire en 1931 à Constantine, et la seconde l’année suivante à l’École normale supérieure de Paris. Elle enseigne ensuite les lettres modernes dans un lycée de jeunes filles à Oran en Algérie. Elle résiste à l’application des lois portant statut des juifs en France, et enseigne clandestinement à son domicile. Cela eut un impact important tant sur sa vie professionnelle que militante et la conduisit à développer l’idée qu’une politique publique quant à la formation culturelle des jeunes devait être mise en place.
En 1944, elle entre dans le cabinet du ministre de l’Éducation du gouvernement provisoire, René Capitant, et de son directeur, Jean Guéhenno. Elle prend la direction de l’Éducation populaire et des mouvements de jeunesse, et recrute les dix-huit premiers instructeurs nationaux d’éducation populaire de ce ministère. À la suite de la fusion de cette direction avec la direction de l’Éducation physique et des activités sportives pour créer une direction générale de la Jeunesse et des sports, elle demande à rentrer en Algérie, où elle prend la direction de l’Éducation populaire non rattachée aux sports. Elle y fût nommée « faisant fonction » d’inspectrice des mouvements de jeunesse et d’éducation populaire.Elle entreprend un projet de création d’un théâtre à Alger avant son retour en métropole en 1960.
À l’invitation de Pierre Moinot, premier directeur de cabinet d’André Malraux, elle revient en métropole en 1960, mais le rattachement de l’éducation populaire au ministère des Affaires culturelles ne se fait pas. Elle travaille à partir de 1967 avec Jean Maheu.
Elle prend sa retraite en 1973, et est faite officier de la Légion d’honneur la même année.