Tri des déchets alimentaire : adopter les gestes comme un réflexe !

Les déchets alimentaires

Depuis 20 ans, le ratio de production d’OMR par habitant (ordures ménagères résiduelles : sac et bac noir) ne cesse de diminuer sur GrandAngoulême et plus largement en Charente.

De plus en plus de particuliers présentent leur poubelle noire toutes les deux voire trois semaines. Cette situation découle d’une politique volontariste à l’échelle départementale : promotion du compostage individuel et collectif, sensibilisation aux comportements pauvres en déchets,…

Après concertation avec l’ensemble des communes de son territoire, GrandAngoulême a décidé de répondre à un nouveau défi collectif : atteindre le seuil de 140 kg d’OMR / habitant / an soit une baisse de près de 50 kg / habitant / an.

Un objectif ambitieux à première vue, mais qui reste néanmoins atteignable avec la contribution et le volontarisme de chacun d’entre nous.

Remporter ce défi est enjeu remarquable pour notre Agglomération en matière de gestion et valorisation des déchets quels qu’ils soient, et pour cela, chaque geste compte !

Les enjeux du tri des déchets alimentaires

Réglementaires :

À compter du 1er janvier 2024, le tri à la source des déchets alimentaires devient obligatoire.  Cette obligation s’applique à tous : les producteurs publics et privés, les détenteurs, les ménages, mais aussi les collectivités territoriales, dans le cadre du service public de gestion des déchets. En d’autres termes, les déchets alimentaires seront interdits dans les sacs ou bacs noirs.

Cette interdiction concerne les végétaux depuis de nombreuses années, déjà interdits dans les sacs et bacs noirs, conformément au règlement de collecte en vigueur.

 » Les personnes qui produisent ou détiennent des quantités importantes de déchets composés majoritairement de biodéchets sont tenues de mettre en place un tri à la source de ces biodéchets. « 

Code de l’Environnement – Article L 541-21-1

Environnementaux :

Cette mesure vise notamment à inciter tous les citoyens à valoriser leurs déchets alimentaires :

  • Par un retour à la terre en circuit court (compostage individuel ou collectif) ;
  • Par une collecte séparée (via des bornes à déchets alimentaires) avant d’être transformés en biogaz pour limiter les extractions de combustibles fossiles.

Cette démarche s’inscrit donc également dans la dynamique de territoire à énergie positive (TEPOS), car les émissions de CO2 seront fortement réduites à la suite de cette évolution, sachant qu’une benne de collecte des déchets consomme aujourd’hui en moyenne 65 l/100km de diésel.

Financiers :

Face à l’augmentation régulière des coûts de traitement, la maitrise de la fiscalité des ménages nécessite de poursuivre les efforts réguliers réalisés en matière de collecte.

Il doit également permettre une meilleure orientation des déchets vers les bonnes filières et donc générer des économies de traitement substantielles qui pourront compenser la hausse de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP)  et l’augmentation du coût du traitement. Au 1er janvier 2024, ce principe deviendra réalité et sera généralisé à toutes les communes de notre territoire.


Pour plus d’information, rendez-vous sur pluspropremaville.com